Luc Chatel à Marseille le 3 mars !

Posté par cric04 le 01 mar 2011 à 01:14 |

Quand les mœurs scolaires ressemblent à celles d’un Bordel Militaire de Campagne 

Luc Chatel intègre le groupe international de cosmétiques l’Oréal pour y devenir DRH d’une entité du groupe, poste qu’il occupe jusqu’en 2002 avant de se faire élire à l’Assemblée nationale.

Luc Chatel gère le personnel du service public comme des employés kleenex de la multinationale sulfureuse de la Bettencourt. Évidement il récolte quelques emmerdements tels que le retour au ministère des palmes académiques avec commentaires soignés de la part d’enseignants qui se sentent souillés par cette distinction depuis que le petit Chatel dirige une politique de destruction massive dans la maison mère, avec distribution de prime à la casse pour les plus zélés des chefs d’établissements.

Prime au mérite. Mérite accordé à ceux qui se montreront efficaces pour pressuriser et virer le personnel. Voilà la version U.M.piste du dégraissage du mammouth…

Et puis il y a quelques faits divers qui font tache. Taches de sang.

Les suicides chez les profs.

Ou encore les démissions en série au sein de l’Educ. Nat.

Tout récemment l’accueil musclé que viennent de lui réserver les martiniquais.

Dernier épisode démontrant de manière la plus flagrante et la plus crue, que le fait d’embaucher en toute précarité un personnel non formé n’est pas sans conséquences.

A Meaux, en Seine et Marne des élèves de première se rendent en car à Paris pour assister à une représentation au théâtre de l’Odéon. Assis au fond du car, un petit groupe de jeunes et un surveillant. Ce dernier a apporté deux bouteilles de champagne, et a servi les cinq élèves qui l’entouraient. Il a ensuite pris l’initiative de lancer un jeu dit Action ou Vérité. Une gamine choisit de relever un défi plutôt que de raconter une vérité : faire une fellation au surveillant. Exécution consciencieuse devant ses camarades. La jeune fille a 16 ans, le pion 23 ! Une camarade prévient ses parents par SMS. A la descente du bus à 23h15, le pion est arrêté…

Quand l’école vise à « Répondre aux besoins de recrutement de l’armée » faut il s’étonner que les mœurs scolaires ressemblent à ceux d’un Bordel Militaire de Campagne ?

Les programmes scolaires sont également visés, de nouveaux programmes devant être définis par des « groupes spécialisés de réflexion » (sic) qui prendront en compte cette dimension militaire de l’enseignement. Les programmes actuels relatifs à la Défense sont inclus depuis 1998 dans les programmes d’éducation civique de la classe de troisième.

A ce titre, ils ont fait fréquemment l’objet de l’épreuve écrite obligatoire du Diplôme national de brevet (DNB), détournée de sa finalité civique au profit d’un vulgaire bourrage de crâne. Car –et c’est là où le bât blesse– la sensibilisation des collégiens aux problèmes de défense est assurée exclusivement par les militaires.

Le mobile de l’éducation à la défense est clairement identifié par un protocole entre les ministères de l’Education et de la Défense, datant du 31 janvier 2007 (BOEN numéro 7 du 15 février 2007) qui se fixe pour objet de « répondre aux besoins de recrutementse de l’armée.

Pour toutes ces raisons, et bien d’autres que nous n’avons pas le temps de développer ici, j’invite avec les syndicats, les enseignants, parents d’élèves, étudiants, Lycéens à réserver à cet ex-larbin de L’Oréal l’accueil qu’il mérite.

L’Education Nationale n’est pas un marché. C’est un service public. Les cancres gouvernementaux incapables de comprendre cet énoncé clairement formulé sont recalés !

Luc Chatel sera à Marseille le 3 mars. Nous aussi !