Fukushima-Daiichi – Impact sur le milieu marin des rejets radioactifs

Fukushima, des nouvelles chaque jour plus angoissantes

AFP 06/04 – Extraits -  « Après plusieurs jours d’efforts infructueux pour boucher une brèche de 20 cm dans une fosse technique située au bord de l’océan Pacifique, les techniciens de Tepco ont trouvé la solution mardi en injectant dans le sol du verre soluble (silicate de sodium), un agent chimique qui a pour propriété de se solidifier au contact de l’eau.

Les techniciens s’efforcent toujours de rétablir l’alimentation électrique et des circuits de refroidissement, condition indispensable pour empêcher les barres de combustible d’entrer en fusion, ce qui provoquerait un cataclysme nucléaire. Ils doivent continuer à injecter chaque jour des centaines de tonnes d’eau dans les réacteurs et les piscines de combustible usé pour les maintenir à température, un « lessivage » qui est à l’origine des énormes inondations d’eau contaminée dans les bâtiments et les galeries techniques souterraines.

L’action, qui avait déjà atteint mardi un plus bas historique, chutait à nouveau de plus de 16% mercredi matin à la Bourse de Tokyo » .

Accident nucléaire de Fukushima-Daiichi : l’IRSN publie une note d’information datée du /04/2011 sur l’impact sur le milieu marin des rejets radioactifs consécutifs à l’accident 

 L’ Institut de radiations et de Sécurité Nucléaire avoue sa totale incapacité à prévoir les conséquence des rejets dans le Pacifique

Certains de ces radionucléides sont solubles ; ils vont être transportés par les courants marins et se disperser dans les masses d’eau océaniques sur des distances très importantes. D’autres ont tendance à se fixer, plus ou moins facilement, sur les particules solides en suspension dans l’eau, entraînant une contamination sédimentaire après dépôt sur les fonds océaniques. Les éléments radioactifs de courte période radioactive, tels que l’iode 131 (131I), ne seront détectables que pendant quelques mois (la radioactivité de l’iode 131 est divisée par 1000 toutes les dix périodes radioactives, soit tous les 80 jours). D’autres, comme le ruthénium 106 (106Ru) et le césium 134 (134Cs) persisteront dans l’environnement marin pendant plusieurs années. Le césium 137 (137Cs) a une période radioactive longue (30 ans) : il sera sans doute justifié d’en assurer un suivi attentif de longue durée, dans les zones du littoral japonais où il est susceptible d’être présent dans les sédiments. Il pourrait en être de même du plutonium si celui-ci se trouvait dans les rejets en mer, ce qui n’est pas établi à ce jour.”

En fonction de la persistance de ces radionucléides et de leurs concentrations plus ou moins importantes, certaines espèces végétales ou animales pourraient être contaminées à des niveaux significatifs, justifiant la mise en place d’un programme de surveillance radiologique des produits de la mer venant des zones du littoral japonais les plus impactées.”

Traduction : Faune et flore marine ( superficie inconnue, en millions de km2 ? ) impropre à la consommation pour une durée … indéterminée. Les conséquences de rejet massif de plutonium dans l’océan se traduisent par une pollution radioactive qui s’étalera sur un temps qui dépasse celui de l’espèce humaine

 

 

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