STOP ITER
Conclusions de Jean Pierre Petit, astrophysicien
Une expérience à 15 milliards d’euros (pour le moment) Le moindre problème additionnel entraînera une nouvelle explosion du budget. Nos parlementaires doivent en être conscients et ne pas se laisser étourdir par les grandes formules habituelles, destinées à les anesthésier, à les enfumer :- Le soleil en éprouvette
- L’énergie illimitée ….
Quand j’ai posé à un chercheur impliqué dans le projet la question : - Quand, et à quel prix pourra-t-on espérer voir cette machine se transformer en générateur d’électricité ?
Sa réponse a été :
- Il ne faudra pas être à quelques dizaines de milliards d’euros près, ni à quelques décennies près.
Ces conclusions sont énoncées ainsi que l’absurdité criminelle des voies actuellement privilégiées sur
http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/ITER/experience_quinze_milliards.htm
Reprenons l’examen des solutions :
La fission : dangereuse, hyper polluante, dommageable pour la santé
La filière de la fusion via ITER : problématique, incertaine, trop chère
La filière de la fusion aneutronique : horizon non défini mais faible coût. Donc démarrer des recherches au niveau fondamental.
Le gaz de schiste : pollution des nappes phréatiques
Revenir au gaz, au pétrole : poids sur les importations, ressources limitées, pollution (y compris par des marées noires), émission de gaz à effet de serre.
Restent les énergie renouvelables, immenses, variées, avec un bas niveau technologique requis.
Si tous les pays du monde acceptaient d’investir massivement dans ces formules (bien au delà de simples installations domestiques), en consacrant à ces effort l’argent mis dans le nucléaire et dans le développement d’armes, tous les problèmes se trouveraient rapidement résolus !
Mais une telle démarche soulève beaucoup d’oppositions acharnées, pour différentes raisons.
- Les efforts, les investissement pharaoniques consentis dans le nucléaire deviendraient obsolètes. Empressons-nous d’ajouter que si de tels investissement ont été consentis, et continuent de l’être, c’est avant tout dans l’optique d’applications militaires (fonctionnera axé sur la génération de plutonium).
- Le bas niveau technologique requis par le développement d’énergies renouvelables (dans les déserts, les régions géothermiquement actives, les océans, etc) placerait au même niveau les pays technologiquement en pointe et ceux considérés jusqu’ici comme incapables de rattraper le train de la technologie moderne.
- Cette démarche représente une politique « anti Nouvel Ordre Mondial, anti-mondialisation et même anti-capitaliste ».