Quand les commandes de centrales atomiques EPR tournent en jus de boudin
Le doux commerce favorise la Paix…
Les russes vont partir en croisière à bord des navires français Mistral… Pour un beau batiment, c’est un beau bâtiment le Mistral. Rien à voir avec le premier sous-marin nucléaire des années 50 que nos militaires ingénieurs ont mis au point mais dont le moteur, un réacteur nucléaire était tellement lourd qu’une fois mis à l’eau il n’a jamais pu refaire surface. Coulé sans être touché, pas besoin de jouer à la bataille navale quand on est polytechnicien…
C’est nous les meilleurs, c’est nous qu’on va les initier à des technologies à usage militaire, les Russes !
Le Forum de St Petersbourg sera l’occasion pour la Russie de signer avec la France l’achat de big big big navires de guerre Mistral. Le Mistral, il te transporte des hélicoptères et des chars comme la tortue sa carapace….
Et pourquoi qu’on mettrait pas dans le chargement des bombinettes nucléaires ? Ou du missile bourré d’uranium enrichi U 235 auxquel on ajouterait du Plutonium et du Mox, parce que c’est la surproduction d’uranium chez Areva avec toutes ces commandes d’EPR qui tournent en jus de boudin…Tiens, rien que pour l’uranium enrichi cela nous fait 1200 tonnes à traiter à la Hague. Et le taux de leucémie autour de La Hague commence à faire sérieusement grogner le populo depuis qu’on parle de Fukushima dans les troquets de la Manche et d’ailleurs…
Donc, Cocorico, c’est nous qu’on doit livrer du matériel militaire higt-tech à Moscou pour un montant déclaré de plus d’1,1 milliard d’euros. La signature du contrat a été évidemment quelque peu retardée par l’épineuse question des transferts de technologies. M’enfin c’est conclu. Cela s’arrose !…Avec le produit des rétro-commissions et la 36 ième colonne ? C’est quoi l’embrouille ? En échange la France va se biberonner aux tuyaux de gaz russes au prix fort ? Ou alors, on leur refourgue les montagnes de nos déchets nucléaires, c’est qu’ils acceptent de les concerver à ciel ouvert les Russkoffs, là-bas en Sibérie, alors que dans le Paysage Energétique Français avec nos tonnes et nos tonnes de déchets atomiques qui sortent de nos centrales, on est mal, on est mal, on est mal…
Les Russes parlent d’achat de deux bâtiments pour 1,1 milliard d’euros, construits en France, mais la France nous a bien parlé de quatre navires non ? Maintenant on nous cause d’une éventuelle option à confirmer ultérieurement pour deux autres exemplaires à construire en Russie… »On nous cache tout, on nous dit rien » Dutronc revient !
Et à Kadhafi…. on pourrait peut-être encore lui en fourguer du matos militaire higt tech, plus efficace tu meurs…Il a bien encore des éconorocs planquées sous le matelas…
Ensuite on attaque le marché chinois…
Grand-papa m’a dit : » on croit mourrir pour la patrie on meurt pour les industriels « . Mais Grand-papa ne savait pas que les industriels et le Ministère des Finances ne sont que les deux faces d’un même pouvoir.
Et à Bercy on veut du Lourd, du Militaire, du Nucléaire, du Pétrole…
Et ce ne sont pas les comtemplateurs des petits oiseaux qui vont avoir leur mot à dire…
Fiche technique
- Longueur 199 mètres
- Largeur 32 mètres
- Tonnage 16 500 tonnes 21 300 à pleine charge
Voic ce qu’écrivait Le Figaro le 14 Mars 2011 - encore d’actualité pour de nombreuses années
« Le Mistral possède des technologies sensibles sur lesquelles seule la France a autorité. Selon les informations obtenues par Le Figaro, Paris aurait ainsi accepté de céder les systèmes de communication et de commandement. Avec leurs codes. Or l’un des systèmes de communication ultrasophistiqués du Mistral, Sinik 9, est un dérivé direct de Sinik 8, celui qui équipe le Charles de Gaulle ! Même le directeur des chantiers navals de Saint-Nazaire a reconnu qu’il existait «un risque» lié aux transferts de technologie. «Mais si ce n’est pas nous, ce seront d’autres», avait-il argumenté à Saint-Nazaire.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Par une sorte de manipulation ayant permis de barrer un mot d’un article de l’accord de Saint-Nazaire et à le remplacer par un autre. Un changement capital en fait, qui a transformé la «contribution» française à des transferts technologiques en direction de la Russie en «garantie».
Vagues diplomatiques
C’est cet habile amendement imposé très discrètement à la toute dernière minute, paraphé par le ministre français de la Défense, qui aurait ouvert les vannes et permis de pousser les nouvelles revendications russes. L’affaire des transferts de technologie n’arrive pas seule. Le Mistral fait aussi des vagues diplomatiques. La vente avait été critiquée par les voisins de la Russie, notamment la Géorgie et les pays Baltes, qui redoutent que le Mistral puisse être utilisé contre eux, et par les États-Unis. Mais depuis que le chef d’état-major de l’armée russe, le général Makarov, a affirmé que Moscou pourrait affecter deux des quatre navires à la Flotte du Pacifique, «pour régler les questions de sécurité des Kouriles», l’affaire agace également le Japon, qui revendique plusieurs de ces îles annexées par l’URSS en 1945. Paris et Moscou ont encore quelques semaines pour trouver un compromis. Mais à Paris, cette histoire finit par mettre mal à l’aise les plus fidèles partisans de l’accord, qui commencent à trouver le prix à payer bien cher. Même s’il est compensé par des débouchés supplémentaires en Russie.»

