Atome – Le PCF indécrottable
Certes, chacun(e) sait que la force politique du PCF est historiquement lié à son implantation au sein d’EDF.
Bref rappel biographique de deux cadres du PCF qui ont contribué à faire grossir les rangs des militants de ce parti au sein et autour d’EDf-GDF.
Coupé collé Wikipédia Frédéric Joliot Curie
Il est directeur du CNRS du 20 ao皦 1944 au 3 f騅rier 1946. En 1945, il participe �la fondation du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), dont il est nomm�haut-commissaire par le général de Gaulle. En 1947, il devient membre 騁ranger de la Royal Society qui lui d馗erne, l’ann馥 suivante, la médaille Hughes. En 1948, il supervise la construction du premier réacteur nucléaire fran軋is, la pile Zoé. ﾀ la mort de sa femme, il reprend la charge de sa chaire de physique nucl饌ire �la Faculté des sciences de Paris ainsi que la direction de l’Institut du Radium tout en conservant son poste au Coll鑒e de France. Il est 駘u membre de l’Académie des sciences en 1958. ﾀ sa mort, Jean Teillac lui succ鐡e �la chaire de physique et �la direction de l’Institut du radium.
Frédéric et Irène Joliot ont eu deux enfants : Hélène Langevin-Joliot née en 1927 et Pierre Joliot-Curie né en 1932. Ils ont reçu en même temps le titre de docteur honoris causa de l’Université Jagellon de Cracovie en 19516.
Frédéric Joliot était membre du parti communiste français depuis 1942, membre du Comité central en 1956. Il fut par ailleurs pr駸ident du Conseil Mondial de la Paix de 1949 �1958. Dans ce cadre, il lance en 1950 l’Appel de Stockholm visant �l’interdiction de la bombe atomique. ﾀ ce titre, il re輟it le prix Staline international pour la paix (nomm�Prix L駭ine depuis 1956 lors de la déstalinisation) et il est relev�de ses fonctions de haut-commissaire du CEA la m麥e ann馥. Il fait ensuite partie des signataires du Manifeste Russell-Einstein.
Frédéric Joliot Curie est toujours présenté comme un héros
La politique et la mémoire de Marcel Paul est encore vivante au sein des personnels d’EDF. Ce grand résistant inébranlablement dévoué au PCF est ainsi présenté par Wikipédia,
“Nommé ministre de la production industrielle le 21 novembre 1945, dans le gouvernement de , succédant à , il reste à ce poste dans les gouvernements de et de , jusqu’en décembre 1946. Le 2 décembre 1945, il vote la nationalisation de la et des organismes de crédit. Le 27 mars 1946, il propose la nationalisation de l’énergie et organise la création d’, qui est votée le 8 avril 1946[2]. Il fait de la nouvelle entreprise publique une forteresse syndicale en organisant le statut du personnel.”
On ne s’étonnera donc qu’à moitié de trouver dans l’Humanité daté du 17 Juillet
un texte collectif intitulé :
L’énergie nucléaire, sous contrôle public, est ici incontournable
Sur- titré
Comment répondre à la demande d’énergie des pays pauvres sans trop polluer la planète ?
Extraits
“(…) le PCF considère qu’en l’état actuel des connaissances et des délais nécessaires à la mise en œuvre de technologies nouvelles (Iter sur la fusion, captage du CO2 dans les centrales à charbon, 4e génération de centrales nucléaires, stockage de l’énergie, énergies renouvelables etc.), le recours à l’énergie nucléaire (fission) – avec une sûreté, une sécurité et une transparence renforcées – est incontournable au sein d’un mix énergétique sous maîtrise publique et donc dégagée de toute recherche de rentabilité financière à court terme contrairement à ce qu’organisent actuellement les partis de droite et le Medef dans le secteur (privatisation, sous traitance). Mix énergétique qui se construit et s’appuie sur les avancées scientifiques que nous fournit la recherche dans laquelle il faut s’engager de manière beaucoup plus forte qu’aujourd’hui. En effet, écarter une seule des ressources énergétiques, en particulier pour ce qui concerne notre pays, c’est aggraver la situation en continuant à faire la part belle aux énergies les plus nocives pour notre planète. C’est également accepter que le prix de l’énergie augmente de façon importante.
Pour ce qui concerne le prix de l’electricité.d’origine nucléaire, le PCF développe une propagande digne des staliniens de sinistre mémoire : la falsification de données pseudo-scientifiques à des fins idéologiques.
L’argument de l’électricité à destination des pays pauvres est d’une hypocrisie navrante. Le PCF, imagine t-il que nous sommes suffisament couillons pour croire que c’est l’énergie atomique qui fournit de l’éléctricite aux Boliviens aux Somliens ou aux Bangladeshis…? Cet argument qui n’est pas sans rappeler l’énorme mensonge des céréaliers français qui quémandent des subsides à Bruxelles, subventions leur permettant de ruiner les marchés africains avec pour conséquence directe la non viablilité des paysanneries de l’Afrique francophone…
Quant aux arguments “écologiques”, ils seraient à rire s’il n’en étaient à pleurer.
L’exploitation des mines d’uranium repose sur les pires aspects du colonialisme.
Que ce PCF ( ou EDF ou le gouvernement Fillon, ou tous les collabos de l’atome) nous présente le mode de calcul qui lui permet de déterminer le coût de production du Kw/h, ( déméntèlement des centrales et traitement des déchets sur plusieurs siècles compris) et alors, et alors seulement, nous pourrons examiner la validité de l’argumentation du Mix énergétique.
En l’absence de toute donnée comptable et écologique, la position du PCF est tout simplement irrecevable.
La question atomique, va diviser les gauches lors des élections présidentielles de 2012
Et c’est bien l’intransigeance du PCF sur la question nucléaire qui plombera le score de Jean Luc Mélanchon. Les sympathisants du Front de Gauche sont doté d’une conscience écologique qu’ils ne marchanderont pas dans des considérations électoralistes.
Pour l’heure, un seul mot d’ordre: le nucléaire, ce n’est ni ici, ni ailleurs
Ndlr :A part cela l’Humanité est une lecture salubre. Lisez l’Huma !