Tout comprendre sur la fabrication du pognon

Mais pourquoi faut t-il se tuer au travail quand certains se contentent d’inventer le pognon?

3 minutes d’attention vous éclaireront sur la magie de la finance

Un audit de la FED à portée de clic pour tous ceux qui ont le courage de s’y attaquer !

I. Qui est Bernie Sanders ?

Il est le premier sénateur américain à se désigner comme socialiste démocrate.

On se souvient de son discours de plus de 8 heures au Sénat américain, le 10 décembre 2010, dans une prise de position contre un Barack Obama voulant reconduire les exemptions d’impôts décidées par George Bush :« M. le Président, il y a une guerre en cours dans ce pays… »
Une guerre que mènent les ultra-riches contre une classe moyenne qui doit par conséquent lutter pour sa survie.
L’exposé est édifiant et il est étayé par de nombreuses références chiffrées qui font froid dans le dos (1% des américains possèdent aujourd’hui 23,5 % de la richesse du pays, 0,1 % en possèdent même un huitième).

II. Concentrons nous sur l’audit de la FED par le « bureau de vérification des comptes du gouvernement des Etats Unis » ( Governement Accountability Office ou GAO) qui a donc adressé son rapport au Congrès. Le rapport d’une commission présidé par Bernie Sanders et qui recouvre une période de près d’un siècle -1921 à 2011-. (1)

20110725gaojuillet2011.jpg

Je vous épargne le résumé des 280 pages de ce rapport pour la bonne raison que je ne l’ai pas lu … et que mon niveau d’anglais ne me permet pas de comprendre les subtilités… Mais la lecture de quelques pages a eu pour conséquence d’écourter ma nuit et de me renforcer dans ma conviction : ON NOUS DIT TOUT, ON NE NOUS CACHE RIEN« 

III. L’essentiel à partir d’ un résumé effectué sous forme d’édito par B. Sanders lui même

On consultera son site : http://sanders.senate.gov/newsroom/news/?id=9e2a4ea8-6e73-4be2-a753-62060dcbb3c3

En substance, ce rapport révèle que la réserve fédérale a fourni plus de 16 000 milliards de dollars en aide financière aux plus grandes institutions financières, et aux BIG sociétés des Etats-Unis et d’ailleurs. Sans qu’aucune autorité politique n’ait été consultée.

Plus dramatique encore : on retrouve les mêmes personnes à la tête desdites Institutions financiéres et de la FED.

Le PDG de JP Morgan Chase était à la direction de la Fed de New York alors que sa banque a reçu plus de 1080 milliards de dollars en aide financière de la Fed. JP Morgan Chase a également servi comme l’une des banques de compensation pour les programmes de la Fed de prêts d’urgence.

Le 19 septembre 2008, William Dudley, qui est maintenant le président de la Fed de New York, s’est vu accorder une dérogation afin de garder titres et investissements dans AIG et General Electric alors même qu’ AIG et GE recevaient des fonds de renflouement.

Une des raisons pour lesquelles la Fed n’a pas contraint Dudley à vendre ses participations, est que cela aurait mis en évidence les conflit d’intérêts. Il serait tellement plus simple de décréter qu’une personne qui travaille pour une entreprise qui reçoit une aide financière directe de la Fed ne peut pas siéger au Conseil d’administration de la Fed !

L’enquête a également révélé que la Fed a transféré des prêts d’urgence à des entrepreneurs privés, des prêts occultes donc aux très faibles taux d’intérêt dont ont profité JP Morgan Chase, Morgan Stanley et Wells Fargo… Des milliards de dollars en prêts de la Fed à un taux d’intérêt proche de zéro.

Environ les deux tiers des contrats que la Fed attribués dans la gestion de plans d’urgence ont été effectués sous forme de prêts … sans appel d’offre pour l’obtention de juteux contrats ! A Morgan Stanley, il a été octroyé, toujours sans appel d’offre un prêt se montant à la bagatelle de 1084 millions de dollars pour aider à gérer le plan de sauvetage d’AIG !

Une enquête plus détaillée du GAO sur les conflits d’intérêts potentiels des dirigeant de la Fed est planifié pour le 18 octobre.

Et B. Sanders de conclure :

« La Réserve fédérale doit être réformée pour répondre aux besoins des familles qui travaillent, et non aux PDG de Wall Street. »

( 1) On peut lire le rapport en PDF et en VO ici : http://sanders.senate.gov/imo/media/doc/GAO%20Fed%20Investigation.pdf

http://sanders.senate.gov/newsroom/http://sanders.senate.gov/newsroom/…http://sanders.senate.gov/newsroom/http://sanders.senate.gov/newsroom/…http://sanders.senate.gov/newsroom/

la FED Késako ?

Bref rappel historique

En 1791, le gouvernement américain crée la  banque chargée de l’émission de la nouvelle monnaie américaine et de la régulation du crédit. En 1816, après la seconde guerre contre les Britanniques, elle est remplacée par la Second Bank of Unitaed States surtout pour stopper l’infalation galopante consécutive à la guerre. Mais, en 1830, elle est dissoute par le président Andrew Jackson qui est hostile aux banquiers, non responsables devant le peuple américain. Les États-Unis ont eu à faire face à un système monétaire très complexe qui reposait sur un troc entre différentes monnaies régionales, les greenpapers, qui rendait toute régulation impossible.

En 1907, suite à une panique bancaire, le Congrès élabore un nouveau projet de banque centrale. Le Federal Reserve Bank Act est voté et est promulgué par le président des États-Unis Woodrow Wilson le 29 décembre 1913. Si l’organisation (banques régionales + bureau des gouverneurs) est la même que celle d’aujourd’hui, le gouvernement place la nouvelle institution sous son autorité en y nommant comme membres le Secrétaire au Trésor et le « Comptroller of the Currency » (« Contrôleur de la monnaie »). Son but est alors de favoriser la gestion de la monnaie et l’économie du pays, de permettre l’escompte des effets de commerce et, de manière plus générale, de surveiller le bon fonctionnement des banques américaines.

Fonctionnement contemporain

La Réserve fédérale est détenue par douze Regional Federal Reserve Banks, et est donc à ce titre, une institution fédérale. Ce statut est censé lui assurer l’indépendance de ses choix vis-a-vis du gouvernement. La Réserve fédérale ne reçoit pas de subsides du congrès pour son fonctionnement.

La est donc la plus importante des douze banques du réseau, car c’est à elle qu’échoit la supervision de l’une des plus importantes places bancaires mondiales (que certains situent en deuxième place). Elle concentre plus de 40 % des actifs des banques régionales, et constitue aussi la plus grande réserve d’or du monde avec 9 000 tonnes en dépôt en dont seulement 2 % appartiennent aux États-Unis, mais dont les principaux propriétaires sont une cinquantaine d’états étrangers, des organismes internationaux et quelques particuliers.

La Réserve fédérale décide de manière définitive de la américaine, l’organe décisionnaire étant le Federal Open Market Committee ou FOMC, ce qu’on peut traduire par « Comité fédéral pour les interventions publiques sur les marchés de taux d’intérêt » équivalent d’un « Comité de politique monétaire ». Il siège au moins huit fois par an. Il est composé des membres du bureau des gouverneurs, du président de la et, par rotation, de quatre autres représentants des Regional Federal Reserve Bank. Un compte-rendu de la réunion est rendu public au bout de trois semaines.

Source : Wikipédia

Algérie : One blog away |
eric fevrier cantonales 2011 |
Le Blog de "l'Africain" |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | tropcesttrop
| LA PHILOSOPHIE (POLITIQUE) ...
| Le défi démo-cratique en Al...