ELECTIONS – Un programme du Front de gauche bien peu crédible
Fallait-il l’attendre aussi fébrilement pour de si piteuses propositions ?
Quelques mesures claires, courageuses, indispensables :
Smic à 1.700 euros net par mois.
Salaire maximum de 30.000 euros par mois, dans le public et le privé
Age légal de la retraite : 60 ans
Semaine : 35 heures sans annualisation ni perte de salaire
Taxer le capital au même niveau que le travail
Récupérer dans le budget 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations sociales patronales
Titularisation des 800.000 précaires de la fonction publique
Banques : cloisoner les activités de dépôt et celles d’investissement
L’abrogation de l’Hadopi et la régularisation des sans-papiers.
Du flou artistique !
Sécuriser les parcours professionnels (garantie de revenu, formation…) Quid du code du travail ?
Nouvelle convention d’assurance-chômage (à déterminer)
Energie 100% publique, avec nationalisation d’EDF, GDF, Areva et Total. (Quid du nucléaire ? Débattre c’est bien, se prononcer c’est mieux). Un grand service public de l’eau – sans nationalisationTransport : le tout et son contraire
Du grand n’importe quoi !
Aucune précision de barème concernant l’impôt sur le revenu selon les tranches.
Mettre la BCE sous contrôle démocratique en attendant un consensus réformateur…Le mode d’emploi pour arriver à cette fin est franchement risible !
Un pôle financier public, avec un montage Caisse des Dépôts, Crédit Foncier, Oseo et la Banque postale pour des missions d’intérêt général – emploi, formation, crédit, environnement, financement des PME- sans nationalisation du système bancaire- sans reprendre le contrôle de l’émission monétaire, sans sortir de l’ Euro !
Ecologie : des orientations type capitalisme vert et autres foutaises !
Economie solidaire : du blabla !
Nucléaire : du baratin en évitant toute position tranchée !