Plus rentable que l’arnaque des avions renifleurs de sinistre mémoire : le compteur mouchard Linky
Linky, un compteur imbécile, un mouchard ruineux, écologiquement catastrophique, qui trahit toutes ses promesses en terme d’économie d’énergie et de régularisation du réseau. Parce qu’inapte à remplir sa fonction, ce compteur sera obligatoirement renouvellé à brève échéance. Ruineux pour les usagers, ces millions de compteurs vont largement contribuer à l’ augmentation de nos factures d’électricité.
Une législation sur mesure pour Atos Origin International France et Thierry Breton !
Historique
ERDF a lancé en 2007 le projet Linky. Objectif : équiper 35 millions de foyers en compteurs communicants à l’horizon 2020, pour un coût de 4 à 5 milliards d’euros.
Février 2010 : la Commission de régulation de l’énergie lance l’expérimentation en Indre-et-Loire et à Lyon avec l’installation de 300.000 compteurs. Le 15 septembre, il prolonge l’expérimentation jusqu’à mars 2011. Le 2 septembre 2010, le ministre de l’Energie, Jean-Louis Borloo, signe un décret annonçant un déploiement …
Aujourd’hui
Compteurs communicants: Linky sera déployé à partir de 2013
D’ici 2020, 35 millions de compteurs électriques Linky seront installés, pour un coût de 4,3 milliards pris en charge par ERDF. Les données de base seront gratuites pour les consommateurs.Eric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Energie, l’a annoncé officiellement il y a quelques instants: « Le gouvernement a décidé la généralisation du compteur Linky qu’a expérimenté avec succès ERDF pendant un an. Je transmettrai dès demain au Conseil supérieur de l’énergie un projet d’arrêté relatif aux spécifications techniques du compteur. »Le compteur Linky critiqué par les associations de consommateurs
Le lancement du compteur communicant Linky, annoncé mercredi par le gouvernement, est critiqué par l’UFC-Que Choisir et la CLCV, qui jugent qu’il ne permet pas aux consommateurs de réduire leur facture.L’annonce le 28 septembre par le ministre de l’Industrie et de l’Energie, Eric Besson (PDF), du lancement des compteurs Linky, qui à partir de 2013 seront installés dans 35 millions de foyers, a suscité des réactions critiques des associations de consommateurs.L’UFC-Que Choisir « regrette la décision hâtive d’Eric Besson », estimant que « contrairement à ce que la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé le 7 juillet dernier, Linky n’a pas permis aux consommateurs, à qui a été imposée l’expérimentation, de réduire leur facture. »« Pour maîtriser sa consommation d’électricité, il est indispensable de disposer, dans l’espace de vie, d’informations en temps réel sur sa consommation ainsi qu’un bilan de sa consommation, c’est ce que l’on appelle l’affichage déporté.Après l’Ademe, le médiateur de l’énergie, la FNCCR et l’UFC-Que Choisir, la présidente du groupe de travail gouvernemental Ménages sur l’efficacité énergétique l’a réclamé mais le gouvernement reste sourd à cet avantage pourtant décisif pour le consommateur. Bien décidés à faire de ce nouveau compteur leur poule aux œufs d’or, les fournisseurs d’électricité entendent proposer cet affichage en temps réel comme un service payant. »120 à 240 euros par compteur contre 80 en ItalieL’UFC-Que Choisir critique le coût de l’appareil « particulièrement élevé (entre 120 euros et 240 euros par compteur – ERDF annonce que le déploiement coûtera 4 milliards d’euros soit 120 euros par compteur quand la FNCCR parle d’un budget de déploiement 2 fois supérieur) si l’on compare avec les exemples étrangers (80 euros en Italie, où ce dernier est financé par le fournisseur Enel). »
L’association doute que le coût du déploiement (4,3 milliards d’euros annoncés mercredi) ne soit pas reporté finalement sur les consommateurs, via le TURPE (le tarif d’utilisation du réseau public d’électricité).Inquiétude également du côté de la CLCV. Tout en soutenant « le principe des compteurs dits ‘communicants’, devant permettre aux consommateurs de mieux connaître leur consommation pour mieux la maitriser, elle souligne les nombreuses limites au projet Linky ».Risque « de devoir payer pour réellement connaître sa consommation » Les informations utiles que les fournisseurs s’engagent par charte à transmettre aux consommateurs sont exclusivement basées sur Internet, « ce qui met à l’écart une large part de la population ».
« L’historique des données mensuelles sur 2 années ne nous semble pas suffisant au regard des possibilités du Linky pour permettre au consommateur de devenir un réel acteur de sa consommation », et l’engagement des professionnels de fournir des conseils personnalisés n’est pas précis:« Le risque est réel d’avoir une information gratuite peu utile et de devoir payer pour réellement connaître sa consommation, dont on rappellera que c’est l’objectif prioritaire de la directive européenne à laquelle doit répondre le Linky. »La CLCV demande notamment « de prévenir une ‘jungle’ tarifaire aussi illisible que celle qui est à l’œuvre dans la téléphonie mobile ou beaucoup d’autres secteurs ».
Région de Tours: 90% des foyers pilotes n’ont rien changé dans leurs pratiques
Les doutes des associations de consommateurs ne sont pas les seuls exprimés: LeMonde.fr cite Jean-Luc Dupont, président du Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire (une des deux régions d’expérimentation), qui estime que si « techniquement, le projet pilote est valide », il n’a eu que « très peu d’effets » sur la consommation.
« Selon une étude réalisée auprès de 150 collectivités du département et de quelque 1.500 foyers, ‘pour 90 % des consommateurs, l’arrivée de Linky n’a rien modifié dans leurs pratiques », indique Le Monde.
Par ailleurs, la mise en oeuvre du projet reste à financer, rapportent Les Echos (article pour abonnés). « Seul problème: ‘Le financement n’est absolument pas bouclé’, admet un pilier du projet. Malgré une expérimentation réalisée en Touraine et à Lyon entre 2010 et 2011, une expertise de la Commission de régulation de l’énergie et les multiples réunions d’un comité de suivi, les parties prenantes ne sont pas parvenues à s’accorder. »
Une législation sur mesure pour Atos Origin International France7 millions de compteurs Lnky doivent être installés en 2013
Le groupe , regroupe trois constructeurs (Landis et Gyr, Itron (Actaris) et Iskraemeco) et la société Trialog qui a emporté « l’appel d’offre » où se profile derrière ce petit boîtier numérique aux enjeux financiers colossaux. Atos Origin International France est dirigé par Thierry Breton
Thierry Breton, Président directeur général de Thomson (1997-2002) puis de France Telecom (2002-2005), s’est illustré dans son management de cost- killer – conséquence licenciements suicides chez FT Orange, explosion des coûts pour l’utilisateur.
Thierry Breton est nommé ministre français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie entre le 25 février 2005 et le 15 mai 2007. Il fait adopter une loi sur « la modernisation de l’économie » votée en 2005 formulant le vœu de ne pas affaiblir les grands groupes français dans la compétition économique mondiale. En particulier, il s’est opposé à une loi sur les recours collectifs (class action, en anglais) voulue par Jacques Chirac. À l’inverse, il a mené une réforme fiscale de l’impôt sur le revenu en ramenant le nombre de tranches de sept à quatre et en plafonnant le taux marginal à 40 %.Il a imaginé, conçu, défendu auprès de Dominique de Villepin puis mis en place en 2006 le bouclier fiscal repris depuis par Nicolas Sarkozy. Puis il se fait enseignant à Harvard Business School, l’université de management de Harvard, aux États-Unis
Septembre 2007 : conseiller (senior adviser) de la banque Rothschild & Cie
Juillet 2008 : élu au conseil d’administration du groupe Carrefour
16 novembre 2008 : nommé président du directoire d’Atos Origin10 février 2009 : élu par l’assemblée générale des actionnaires d’Atos Origin administrateur, puis par le conseil d’administration président-directeur général du Groupe.
- AtoS, le nouveau nom du groupe depuis la finalisation début juillet de l’acquisition de la division IT de Siemens, change de dimension. Avec ce rachat, le groupe devient le nouveau leader européen de l’infogérance, atteignant ainsi la taille critique qui lui manquait …
L’ appétit vient en mangeant. Thierry Breton brigue maintenant CarrefourLes nuages noirs s’accumulent ces derniers jours sur le conseil de Carrefour. Jeudi, Nicolas Bazire (proche de Bernard Arnault et administrateur de Carrefour) a été mis en examen dans « l’affaire Karachi », en tant qu’ex-directeur de campagne d’Edouard Balladur. Simultanément, le Nouvel Obs révélait que l’ancien ministre Thierry Breton (administrateur également) se verrait bien remplacer Lars Olofsson à la tête de Carrefour. Une perspective qui n’a guère les faveurs du « clan des épiciers ». «Si Thierry Breton se présente à la présidence de Carrefour, moi je me présente à la présidentielle, ironise Xavier Kemlin. Je suis aussi compétent en politique que lui en distribution ! Carrefour a assez perdu de temps comme cela, il faut sauver cette boîte.» L’intéressé assure néanmoins agir dans l’intérêt général et ne briguer aucune responsabilité. Source : http://www.lineaires.com/LA-DISTRIBUTION/Les-actus/L-homme-qui-veut-renverser-Carrefour-33503
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