Le Bon , la Brute et le Truand ou Le Citoyen, le Politique et le Banquier
» Si vous devez cent dollars à la banque, c’est votre problème. Si vous devez cent millions de dollars à la banque, c’est le problème de la banque. » Jean-Paul Getty.
Jean Paul Getty fit fortune dans l’exploitation du pétrole avec la Getty Oil et lorsqu’il devint milliardaire, il créa la fondation Getty. À la mort de John Paul Getty en 1976, sa fondation hérita d’une grande partie de sa fortune. Le budget annuel de la Fondation se situe autour de 100 millions de dollars., une fondation qui a connu quelques démêlés judiciaires suite à la découverte de trafic d’œuvres d’art- antiquités-. (Voir Wikipédia ou autres) » Si la banque doit des centaines de millions dollars répartis sur des milliers de clients, des centaines de millions de couillons, comme toi, payeront l’addition ». C. Ducon (Pseudo des rédacteurs de ce blog)
Qu’est- ce qu’elles se sont marrées, les banques, entre 1975 et 2011 !
Une orgie de pognon !
Elles ont découvert les vertus d’efficience des Pyramides de Ponzi
( Une chaîne de Ponzi est un circuit financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements effectués par les clients, au moyen des fonds procurés par les nouveaux entrants, le système étant découvert et s’écroulant quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients. Elle tient son nom de Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération basée sur ce principe à Boston dans les années 1920.)
Mais elles ont considérablement amélioré les “effets de levier”de l’amateur Charles Ponzi, un vulgaire bricolo isolé au début du XX ième siècle.
La banque, en garantie de l’argent créé par ses services, c’est à dire l’émission de dettes ( 90% des avoirs bancaires sont des dettes) apporte …. d’autres dettes.
Au cours des années 2000 -2010 un simple trader pouvait se faire plus de pognon en une décennie qu’un empereur romain ou un chef maffieux aidé de toute une armée à sa solde en cinquante ans de pillage systématique…
Ces maîtres de la finance que sont les banquiers, ont d’abord déverrouillé toutes les frontières, histoire d’élargir le théâtre des opérations, de faire joujou partout, jusqu’au moindre recoin de la plus pernicieuse assurance fantôme, tout en étanchéifiant les paradis fiscaux pour planquer leurs butins.
Méthodiquement ces mêmes banquiers et leurs acolytes ont ensuite enchainé la totalité des États dans la spirale de la dette, et pas seulement celle les Républiques bannières. Après avoir fourgué des éléphants blancs au dictatures des ex colonies occidentales elles ont méthodiquement coiffé tous les États, en soignant tout particulièrement les plus puissants d’entre eux, tels que les États Unis, et les pays d’Europe…
Enfin, -phase entamée en2008 – les banques ont exercé auprès des États le chantage suivant : il faut passer à la caisse illico et RENDRE la monnaie, ou alors c’est nous qui coulons, et en ce cas vous autres les politicards, vous allez avoir affaire à la colère des populations, beaucoup moins patientes que nous. En ce cas vous disparaitrez corps et biens…
Un chantage somme toute semblable à celui auquel se livrent les États lorsqu’ils brandissent l’arme de la bombe atomique…
Aucun dirigeant de ce monde n’étant candidat au suicide, les gouvernements s’efforcent donc d’appliquer les consignes de leurs créditeurs de banquiers : redoubler à n’importe quel prix les politiques de rigueur afin de rembourser leur propre dette en maintenant un taux d’inflation favorable à la rente qui est elle même, celle qui provisionne la banque .
Ce qui les dérange un peu, les femmes et hommes politiques dans toutes cette histoire, c’est qu’il leur faut embaucher de nouveaux flics et acquérir du matériel sophistiqué pour lutter contre les émeutes urbaines, renforcer les effectifs de garde-chiourmes des centres pénitentiaires …, et qu’il leur faut se justifier chaque jour de leurs méritoires efforts, difficultés qui justifient amplement les augmentations de leurs propres rémunérations à la tête des pseudos opérations de sauvetage des économies dites nationales, c’est à dire de la finance transnationale…
Magnanimes, les banquiers acceptent que nous remboursions en vrai pognon, celui de la sueur de notre travail, la fausse monnaie qu’il nous ont fourguée; minorée d’une infime décote.
Et nous, pauvres drogués de la consommation, shootés aux dettes et aux plans d’épargne, accros à notre « SAM SUFFIT » de Neuville-sur-Bouyghes-construction-et-malfaçons, nous, hein ? qu’est-ce qu’on fait ?
On s’inquiète pour les trois francs six sous qu’on a planqués sous le matelas destinés à notre chômeuse progéniture
A n’en pas douter Candide est un grand Sage, « Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possible ». In God we trust.