Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble se prononce pour transférer les pouvoirs financiers des différents pays de la zone à une superstructure centralisatrice

Derrière les déclarations de ce week-end, (consensuelles pour la bien pensance des partisans du toujours plus d’Europe pour gagner la guerre de la dette…) ne s’agit t-il pas plutôt de préparer le terrain afin que l’Allemagne sorte d’une l’Europe qui ne tient pas ses engagements?

Le ministre allemand des Finances s’est déjà violemment prononcé à plusieurs reprises contre un Mécanisme Européen de Stabilité qui selon lui aboutirait à ce qu’un par un, les différents pays sur-endettés perdent leur triple A.

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Opposé au traitement de la dette version Obama-Merkel-Sarko, défini au G.20 de Cannes, Wolfgang Schäuble veut la mise en place d’un Fonds Monétaire Européen (calqué sur le FMI).

Si la position de Schäuble l’emporte, à très court terme, l’Allemagne pourrait éjecter tous les pays de la zone euro qui ne respectent pas le Pacte de stabilité. En d’autres termes, quitter l’Euro sur la musique de “Je-suis-fidèle-à-l’Europe-les-autres-sont-des-traitres…”

La sortie de l’Euro se fera t-elle par la haut (Allemagne) ou par le bas (PIIGS) ?

Qui est Wolfgang Schäuble ? Source Wikipédia, résumé

Premier poste ministériel le 15 novembre 1984, lorsqu’il est nommé ministre fédéral avec attributions spéciales et directeur de la chancellerie fédérale sous Helmut Kohl.

Ministre fédéral de l’Intérieur le 21 avril 1989. Il a joué un rôle important au moment de la réunification allemande en négociant et signant, aux côtés de Günther Krause, le traité d’unification des deux Allemagnes, en 1990.

Membre du comité directeur fédéral du parti depuis 1989, Wolfgang Schäuble est élu président fédéral de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne le 7 novembre 1998, succédant à Helmut Kohl. Il lance un an plus tard une pétition contre la réforme du code de la nationalité voulue par la coalition rouge-verte de Gerhard Schröder et de Joschka Fischer, sous le titre « Intégration : oui – Double nationalité : non ! ».

Il fut cependant contraint à la démission quinze mois plus tard, du fait de l’affaire dite « des caisses noires de la CDU ». Avec sa démission, c’est « l’ère Kohl » qui s’achève. Lors du congrès qui suit sa démission, il est réélu membre de la présidence fédérale du parti tandis qu’Angela Merkel lui succède.

Réélu député fédéral aux élections de 2002, et devient alors vice-président du groupe, chargé de la politique étrangère, de sécurité et européenne. L’année suivante, à l’inverse de nombreux politiciens allemands, il soutient fortement l’intervention militaire américaine en Irak.

En 2004, il est pressenti comme candidat de la CDU/CSU à l’élection présidentielle du 23 mai, mais Angela Merkel lui préfère finalement Horst Köhler, directeur général du FMI. Wolfgang Schäuble fait son véritable retour le 22 novembre 2005, lorsqu’il retrouve le poste de ministre fédéral de l’Intérieur dans la grande coalition dirigée par la nouvelle chancelière, Angela Merkel.

Il s’illustre en 2007 par des déclarations polémiques concernant le terrorisme, affirmant que l’application de présomption d’innocence n’était pas pertinente dans le cas des opérations anti-terroristes, puis en proposant la mise en place d’une législation fédérale autorisant les assassinats ciblés de terroristes et interdisant aux personnes soupçonnées de sympathiser avec les terroristes d’utiliser un téléphone portable ou Internet. Il est également sorti en défense du camp de détention américain de terroristes présumés à Guantánamo Bay, arguant qu’il s’agissait d’une « réponse légalement admissible des civilisations constitutionnelles contre la barbarie du terrorisme. ». Ces positions sécuritaires ont conduit au lancement de la campagne Stasi 2.0, qui comparait la politique du ministère fédéral de l’Intérieur à celle de la police secrète est-allemande (Stasi).

Ministre fédéral des Finances

Il est désigné ministre fédéral des Finances le 28 octobre 2009, suite à la formation d’une coalition noire-jaune. A ce titre, il sera responsable de la mise en œuvre des baisses d’impôt prévues par l’accord de coalition et de la réduction du déficit budgétaire.

Il a annoncé en février 2010 avoir autorisé l’achat de données bancaires, volées en Suisse, qui concernent des contribuables allemands soupçonnés de fraude fiscale. Un mois plus tard, il se prononce en faveur de la création d’un FMI européen dans le contexte de la crise des finances publiques de la Grèce. Il est favorable à l’expulsion de la zone euro d’un État qui ne parviendrait pas à redresser ses finances publiques.

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