LA TRAPPE DE LA DETTE

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Le piège de Sarkozy

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http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-piege-de-sarkozy-102861

 

La DETTE a brutalement surgi dans l’histoire économique récente de notre pays et se présente aujourd’hui comme un obstacle infranchissable. Son montant s’approche de 2000 milliards d’euros et les intérêts que nous versons cette année représentent avec près de 50 milliards, le premier poste budgétaire avant l’éducation nationale et la Défense.Depuis la mise en place de la monnaie unique, l’Euro, aucun des Présidents, Premier Ministre, Ministre des Finances et même commissions parlementaires, n’a semblé voir que 3% par an pendant 12 ans faisaient… une très grosse somme.

Chaque année, le budget était présenté en déficit et chaque année, il était voté, pratiquement sans retouche, par ce qu’il est convenu d’appeler “ nos représentants ”.Les élus ont creusé les déficits avec constance, vendant toutes les entreprises nationales rentables, réduisant les impôts des plus riches, sous-taxant les multinationales, distribuant des milliards de subventions sans discernement, diminuant les charges sociales des entreprises, achetant des matériels militaires aussi coûteux qu’inutiles, engageant des guerres ruineuses, etc…

La palme de la gabegie revient à Nicolas Sarkozy, ministre du budget dans le gouvernement Balladur de 1993 à 1995 et maintenant, à la fois Président de la République, Premier Ministre et ministre des Finances.Sarkozy a tendu un piège au peuple français. Son but est d’obliger la nation à renoncer à l’état “ providence ”, c’est-à-dire à la redistribution des richesses des plus riches vers les plus pauvres. En ruinant l’état, il espère empêcher ses successeurs, quels qu’ils soient, de rétablir la justice sociale.

Le moins que l’on puisse écrire est qu’il a bien réussi son coup. Maintenant que le tapis est soulevé, c’est par tombereaux que de nouvelles dettes apparaissent. A tel point que personne ne semble en mesure de chiffrer le montant des engagements pris par l’état français pour garantir les fonds de secours. Combien de milliards pour les pays de la zone euro, pour les banques et les assurances, pour notre propre dette ? 2000, 3000, plus ?

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Ces montants sont impossibles à rembourser dans le contexte actuel de maîtrise de l’inflation.

Imaginons que nous nous décidions d’équilibrer le budget sur plusieurs années. Cela signifierait à la fois des réductions de dépenses et des augmentations de recettes pour un montant global de 100 milliards. Cela ne diminuerait pas d’un centime notre dette actuelle sur laquelle nous payons 50 milliards d’intérêts annuels mais serait le premier pas indispensable à l’assainissement de nos finances.

Si l’effort est équilibré entre les dépenses et les recettes, cela se traduirait par un plan de diminution des dépenses publiques et par une hausse conséquente des impôts. La France rentrerait en récession par le double effet d’une baisse des commandes d’état et d’une baisse de la consommation des ménages, réduisant du même coup les recettes de TVA qu’il faudrait également compenser. Cette voie est particulièrement douloureuse et difficile à faire accepter par ceux qui en seront les principales victimes. Cela pourrait entraîner des émeutes incontrôlables.

La solution est certainement dans une inflation à 2 chiffres. La baisse de valeur de la monnaie rendrait moins douloureux les efforts financiers imposés pour l’équilibrage du budget. La dette perdrait de sa valeur et serait plus facile à rembourser. Les inconvénients de l’inflation concernent les créanciers qui voient leur capital fondre, mais aussi les salariés et les retraités dont le pouvoir d’achat baisserait étant donné le retard entre l’inflation et son rattrapage plus ou moins partiel.

La façon le plus simple pour créer de l’inflation est de faire fonctionner la planche à billets, de fabriquer des euros sans contrepartie de création de richesse, donc sans valeur réelle mais que rien ne distinguerait des euros en circulation. Cette monnaie de singe pourrait avantageusement servir à renflouer les banques, à rembourser les créanciers les plus pressants et à acheter des actifs de valeur.

Ils en faudra beaucoup pour compenser la tendance déflationniste produit par la baisse de la consommation et des investissements induits par les incertitudes économiques actuelles. Les Américains ont fabriqués plus de 1600 milliards de dollars en monnaie de singe sans provoquer d’inflation mais le dollar est une monnaie particulière.

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-hold-up-du-siecle-pour-financer-83574

Le problème est que nous ne maîtrisons pas la création monétaire en euro et que les Allemands sont totalement allergiques à l’inflation depuis la République de Weimar. Ils n’accepteront jamais de prendre seulement le risque de la laisser filer.Le piège dans lequel Sarkozy, disons plutôt l’oligarchie financière pour être précis, nous a enfermés paraît bien solide.L’Histoire étant pleine de surprise et d’ironie, il n’est pas impossible que les Allemands nous rendent notre liberté en quittant eux même l’euro et reviennent à leur très regretté mark. Contrairement à la notre, leur économie est adaptée à une monnaie forte, notamment pour l’acquisition des matières premières à bas prix et pour l’exportation de matériels à forte valeur ajoutée dont ils ont su devenir les champions. Leur réunification est achevée, ils ont reconquis leur indépendance et leurs yeux se tournent de plus en plus vers l’Est, là où se trouve l’énergie en abondance.Mais cela est une autre histoire.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/vers-une-autre-europe-75283

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