Les anti nucléaires ne viendront pas à bout de l’industrie atomique
Ce sont les banques qui seront les fossoyeurs de la filière.
La filière nucléaire est la plus dangereuse et la plus polluante du monde. De cela, « les marchés » peuvent aisément s’accommoder. Quelques dégâts collatéraux d’accord…, mais il suffit de faire un rapide calcul, risques environnementaux versus bénéfice financier.
Bénéfice/risque, c’est toujours le calcul des industriels et du Capital.
Ce sont les données financières qui couleront la filière atomique.
Fukushima, pas plus que Tchernobyl, n’a fait renoncer les politiques à l’Atome.
Mais l’absence de rentabilité de Superphénix a condamné « cette merveille de technologie »( sic !).
Les coûts de construction et du maintien des centrales, le coût des guerres coloniales pour extraire l’uranium, les coûts de retraitements des déchets et les sommes astronomiques ainsi que les invraisemblables délais du démantèlement des centres de production tout comme l’absence de possibilité de financer les plus élémentaires mesures de sécurité plombent le nucléaire à tout jamais.
La finance est triomphante. La finance sait aujourd’hui que l’atome civil n’est pas rentable.
La filière nucléaire est condamnée pour absence de retour sur investissement.
Plus l’Etat s’acharnera dans son aveuglement à soutenir cette industrie d’hier, plus élevée sera l’addition que devront payer les contribuables et les consommateurs.
Sur la question atomique, défendez vos intérêts, adoptez la position des banquiers … décrochez du nucléaire !
Alain