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Un collectif de citoyens engagés. Le Collectif de Résistance et d’initiative citoyenne
Pourquoi le C.R.I.C. ?
« Donnez moi un levier et un point d’appui et je soulèverai le monde » Archimède
Déjà affiliées à toutes sortes d’organisations, politiques, syndicales, associatives censées travailler au bien commun, une quinzaine de personnes qui se sont rencontrées dans la lutte contre la réforme des retraites a souhaité créer le Collectif de Résistance et d’Initiative Citoyenne.
Cette structure se veut la plus ouverte possible, à la fois aux organismes constitués et aux individus non affiliés, puisque l’objectif affiché par tous est bien de s’opposer aux mesures liberticides et paupérisantes engagées par nos gouvernants. Or, les organisations constituées expriment leur refus de s’impliquer dans cette nouvelle formation, quand ils ne dédaignent pas carrément de répondre à l’appel. Les acteurs du noyau fondateur se retrouvent donc à titre individuel, et non au nom des parti ou syndicat d’appartenance.
N’étant ni une association de type 1901, ni un parti politique, ni un syndicat, comment définir le CRIC ?
Ce collectif étant en gestation, c’est à ses membres de le définir en expliquant ce qu’ils en attendent, et c’est par l’action que l’émergence de cette attente se précisera. L’efficacité pourra être garantie par la transversalité des appartenances et la visibilité des actions.
Soudés par la RESISTANCE, inventons l’INITIATIVE.
Pourquoi le C.R.I.C. ?
Chaque organisation, parti, syndicat, association poursuit un but qui lui est propre. Le parti veut prendre le pouvoir, le syndicat défendre les travailleurs et l’association remplir le mandat qu’elle s’est fixé. Il n’est donc pas étonnant qu’autour d’une même table, dans l’action, il n’y ait le plus souvent dialogue de sourds, campement sur des positions non partagées et lutte d’influences.
Ce qui peut être résumé par :« Tous ensemble…tous ensemble, tous… mais derrière ma bannière ! »
Et il y a pléthore d’organisations censées œuvrer dans le même sens.
Elles se multiplient avec une célérité d’autant plus importante que la distance entre le but proclamé et les résultats effectivement obtenus traduisent leur faiblesse dans la réalisation des objectifs.
Pourtant, sur Manosque vient d’émerger le Collectif de Résistance et d’Initiative Citoyenne.
Comment ce collectif ose-t-il prétendre échapper au cercle vicieux inhérent à ce type de rassemblement hétérogène ?
En évitant les pièges de toutes les « orgas » : pas de membres encartés, pas de bureau avec présidence, secrétariat, trésorerie, pas de stratégie de conquête du pouvoir sur d’autres organisations, pas de recherche de « victoire » symbolique dans le seul spectacle médiatique. Aucune revendication identitaire.
Un seul but : l’efficacité des actions concrètes dans la transversalité de nos appartenances.
La Fraternité, inscrite au fronton de nos mairies, oubliée par notre République est le vecteur de notre cohérence.
CRIC Manosque : Pourquoi l’Intervention Citoyenne ?Avant toute chose, il paraît utile de préciser que ce type de Collectif répond concrètement à une demande grandissante des Citoyens qu’ils soient: Femmes, Hommes, Jeunes, Etudiants, Anciens, Handicapés, Travailleurs, Précaires, Privés d’Emplois, Retraités, Immigrés, Sans-papiers, Intellos, Basiques, …
De plus, il paraît utile de rappeler, à toutes celles et ceux qui pourraient être « frileux » voire « crispés » devant ces nouveaux modes d’interventions Citoyennes, que ces constructions à « géométrie variable » n’ont surtout pas vocation à faire disparaître des Structures existantes (à moins que celles-ci ne soient devenues désuètes et totalement inopérantes, auquel cas il n’y aura même pas besoin de Collectif) qu’elles soient Politiques, Syndicales, Associatives, Fédérales,… pas plus qu’elles n’ont vocation à se substituer à elles ou à faire à leur place.
Après ces quelques préalables, nous rappelons que cette démarche « innovante » vise à:
ne pas laisser à l’écart certains Citoyens (notamment les plus fragilisés et les moins pris en compte par les structures « classiques ») du débat sociétal, prendre en compte leurs perceptions, propositions, revendications et leur permettre de s’inscrire dans des actions concrètes qui leur permettent de s’extirper de « la marge » dans laquelle les « bien pensants » de tous horizons les ont inscrits, ne pas « saucissonner mécaniquement » le rôle et les champs d’interventions des divers Acteurs (politiques, syndicaux, sociaux, associatifs, alter-mondialistes, …) en fonction de « statuts », laissant ainsi des « no mans land » (notamment entre syndical et politique) dans lesquels s’engouffrent le Medef, les forces réactionnaires au pouvoir et toute une nébuleuse de courtisans pour commettre les pires forfaitures à l’encontre du Peuple.
Mener une réflexion à la fois plus large et plus proche du terrain et de la vie au quotidien des Citoyens tout en couvrant tous les champs politiques, syndicaux, sociaux,…remettre au goût du jour une ambition (quelque peu malmenée/oubliée depuis quelques décennies): l’Education Populaire. Là aussi, il faut rester humble, mais il est évident, à nos yeux, qu’il n’y a qu’en donnant A CHAQUE CITOYEN les moyens de comprendre les situations (les clés) dans lesquelles nous inscrivent nos ennemis de classe (finance internationale, Médef, gouvernement, …) que nous les retrouverons dans tous les combats nécessaires pour redonner son sens originel au mot politique et remettre entre les seules mains du PEUPLE son avenir, lui permettant de décider en dernier ressort de ce qui est bon ou pas bon pour lui.En parallèle cette démarche innovante s’appuie sur:
l’appel des « Acteurs du Mouvement Social de Manosque » du 08.11.10, qui appelle à poursuivre les luttes et de celui des OS Nationales du 29-11-10 visant à « ..pérenniser la dynamique créée par la mobilisation née avec la crise et amplifiée avec le dossier des Retraites. » et à « Réactualiser la Plateforme intersyndicale du 5 janvier 2009 au regard des enjeux de la période que sont l’emploi, la protection sociale, la fiscalité, le pouvoir d’achat, les Services Publics …. », la demande Citoyenne de plus en plus forte de combattre le plus efficacement et le plus largement possible tous les projets néfastes concoctés par le gouvernement, le Medef et tous leurs « satellites ».Afin de ne pas nous enfermer dans une consanguinité, toujours néfaste, nous désirons nous inspirer de ce qui se passe hors de nos frontières avec tous ces Peuples qui se rebellent (Islande, Tunisie, Egypte, Lybie, Yémen, Algérie) et qui débouchent, à l’exception de l’Islande, sur des Révolutions (abouties ou en cours) les libérant de la misère et de la terreur dictatoriale qui règne dans leurs Pays.
Même si la situation en France n’est pas tout à fait la même, la Population est à bout, le Peuple en a « ras le bol ». La révolte couve. Les familles vivent des conditions de plus en plus difficiles et hors des limites acceptables de dignité (suicides, perte d’emploi, précarité, logement, santé, dépendance). Tous les Citoyens et toutes les Organisations progressistes, dignes de ce nom, doivent s’engager afin de faire émerger et aboutir les exigences et revendications du Peuple visant à un mieux être, un mieux vivre. Il y en a assez de cette « passivité » malsaine et de cette façon inacceptable de regarder avec distance la précarité, la misère, la grande désespérance s’installer.
Forts de ces éléments, lors de la Réunion du 21 février 2011, après un débat de fond très riche et très respectueux nous avons décidé à l’unanimité de créer un:
Collectif de Résistance d’Intervention Citoyenne (CRIC) à Manosque,
afin de continuer à:
travailler avec les autres Collectifs,
rentrer en contact avec nos Concitoyens et tous les progressistes (Citoyens/Structures) qui voudront s’inscrire dans cette démarche en évitant de tomber dans le concept « d’Auberge Espagnole »,
demeurer intransigeants dans notre opposition à l’ultralibéralisme, au capitalisme et à tous les dogmatismes qui détruisent tous les jours des millions d’Êtres Humains sur la Planète.
Ce CRIC, se veut le plus ouvert possible (sans démagogie et sans en faire un fourre-tout), car l’objectif affiché est bien de s’opposer aux stratégies de casse de notre Pacte Républicain et de notre Modèle Social engagées par ceux qui tentent de nous gouverner.
Ce Collectif en construction sera l’unique propriété de ses Membres. Ce sont eux qui en définiront plus précisément le périmètre et qui en clarifieront les objectifs et les actions.
Enfin, c’est par la présence permanente en proximité de TOUS LES CITOYENS et par la qualité du Dialogue que nous engagerons/renforcerons avec eux, mais également par ce que nous construirons et déciderons Collectivement (Projets, Rencontres, Initiatives, Interventions, Actions, Manifestation, ….) que nous permettrons l’émergence d’un Projet Sociétal Partagé et Porté par tous.
Les premiers « chantiers » auxquels nous nous attelons sont:
les Travailleurs Précaires (déjà engagé avec les AVS/EVS de l’Education Nationale)
les Privés d’Emploi (déjà engagé avec 2 réunions),
la Protection Sociale et la Sécurité Sociale (prochaines cibles du pouvoir),
les Libertés Fondamentales (Loi Lopsi 2, …)
et ceux que nous avons d’ores et déjà identifiés tels que:
l’emploi
la défense et le renforcement des Services Publics, du Secteur Associatif et Coopératif,
le combat pour imposer la Paix sur la Planète,
le droit au logement,
la Protection de notre milieu naturel et de notre Cadre de Vie,
….
Rien n’étant figé et devant faire l’objet de décisions collectives, tant au regard des choix des thèmes, qu’au regard des actions, initiatives, interventions à mettre en œuvre.
En conclusion: Celles et Ceux qui, dans les Pays Occidentaux et les Pays soi-disant développés, pensent que seuls le Maghreb, le Moyen Orient ou de façon plus large les Pays en voie de développement vont être touchés par ce vent de liberté, de démocratie, de réappropriation par le Peuple de son avenir ont du soucis à se faire. Ils ont intérêt à faire remplacer leur « logiciel » très rapidement avant de se retrouver dans des « charters » affrétés par les Peuples les envoyant en camp de redressement pour dictateurs, tyrans, monarques, oligarques, potentats locaux, présidents autocrates, premiers-ministres godillots, ministres aux ordres, « opposants » courtisans, etc…