29 Novembre
Gaz de schiste, Christophe de Margerie persiste
La compagnie pétrolière n’a pas abandonné ses ambitions dans le gaz de schiste dans l’hexagone. « Nous allons faire un recours contre l’abrogation de notre permis », a prévenu Christophe de Margerie, patron de Total samedi, lors d’un forum organisé par le quotidien « Libération » à Lyon.
Le géant pétrolier français prépare actuellement un recours contre l’interdiction décidée par le gouvernement de prospecter la zone attribuée dans la Drôme de 4.327 km2. Cette action pourrait se traduire par un recours devant le tribunal administratif, ou par un recours gracieux auprès des ministères de l’Énergie et de l’Environnement.
Le gouvernement a abrogé le 3 octobre dernier 3 permis d’exploration d’hydrocarbures, après l’adoption de la loi de juillet interdisant en France la technique de la fracturation hydraulique.
19 Novembre
La technologie EPR n’a pas d’avenir !
Voilà, rapporté dans La Tribune daté du 13 novembre, l’affirmation d’un membre du comité exécutif d’EDF. Cet article, repris par Terra Eco d’aujourd’hui, indique qu’ « une partie des équipes nucléaires de l’électricien juge depuis le début trop coûteux et trop sophistiqué ceréacteur ». Les partisans de la sortie du nucléaire, dont le Parti denGauche fait partie depuis sa création en 2008, voient ainsi légitimer un peu plus leur exigence de l’arrêt des travaux de l’EPR de Flamanville.Communiqué du Parti de GaucheLe coût de ce réacteur a déjà dépassé le budget initial 3 milliards, et coûterait le double au final.
Nous usons du conditionnel parce que trop d’incertitudes existentencore sur cette technologie. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) adéjà relevé un défaut de conception sur l’EPR et il n’est pas certainque cette autorité l’approuve dans le futur.
Il est temps de prendre une décision courageuse sur l’EPR de Flamanville en mettant fin à ce chantier.
C’est une nécessité stratégique, économique et écologique.
Il est temps également d’ouvrir un vrai débat – démocratique ! – sur le nucléaire,
un débat organisé respectant les arguments de chacun dans un temps deparole partagé et offrant aux français des arguments vérifiés et vérifiables. Ce vrai débat devra déboucher sur un référendum pour que le
peuple tranche en conscience sur un sujet grave et sérieux.
On sait que la gauche est partagée sur le nucléaire mais toutes ses composantes devraient pouvoir se rejoindre derrière cette exigence démocratique simple.
Cette solution portée par le Front de Gauche, avec ses positionnements divers, pourrait être portée
par l’ensemble des forces de gauche quelle que soit leur position sur lesujet. Dans une lettre ouverte aux partis de gauche, Jean-Luc Mélenchon a proposé aux candidats du Parti Socialiste, Europe
Ecologie-Les Verts, le NPA et Lutte Ouvrière de s’y joindre.
Le débat autour de l’énergie concerne tou-te-s les français-es, il doit être public.
15 Novembre
Les dix commandement de l’Europe Baracko-sarko-merkelienne Le marché de la finance sacraliserasLes travailleurs muselerasL’industrie délocaliserasLes particularités locales eradiquerasL’impôt sur les pauvres prélèveras
Les services publics au privé livreras
Les lois sociales abrogeras
A la rente et la banque te plieras
Aux paradis fiscaux ne toucheras
La rigueur imposera
11 novembre 2011
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KILL THE BILL – Crise de la dette et hausse des suicides en Europe
Variation du taux de suicide dans les pays de l’UE par rapport à 2007, prise comme année de référence. (The Lancet) En juin, le ministre de la santé grec, Andreas Loverdos, avait annoncé devant le Parlement grec que le taux de suicide dans son pays avait augmenté de 40 % au premier semestre 2011 comparé aux six premiers mois de 2010. Le ministre, qui répondait à une question d’un député sur l’impact de la crise de la dette sur les entrepreneurs et citoyens grecs, n’avait pas explicitement lié cette inquiétante hausse à la situation économique. De fait, rares sont les études permettant de déterminer avec précision la cause réelle des suicides dans une population, et donc leur éventuelle motivation socio-économique. Qui plus est, le nombre de suicides déclarés est tributaire dans chaque pays de facteurs culturels particuliers et du degré d’exhaustivité des enquêtes sur le sujet.En Grèce, par exemple, nombre de suicides sont maquillés en raison du refus de l’Eglise orthodoxe de proposer un service religieux à ceux qui mettent fin à leurs jours, souligne le journal grec Ekathimerini. Selon l’OMC, le pays est d’ailleurs un de ceux où le taux de suicide est le plus bas (6,5/100 000 habitants en 2010). A l’inverse, la France a l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec quelque 10 500 cas par an, soit 16 pour 100 000 habitants (chiffres de 2006).Quelques données permettent néanmoins de deviner l’influence de la situation économique sur les passages à l’acte. Klimaka, une ONG de soutien aux sans-abri et aux personnes dépressives, rapporte ainsi que le nombre d’appels sur sa hotline a quadruplé l’an dernier, un sur quatre concernant un problème d’endettement. »Détresse économique personnelle »Une étude menée par l’Institut de recherche de l’université de santé mentale d’Athènes, dont les résultats ont été publiés fin octobre par The Lancet, a permis d’établir un rapport entre situation économique (évaluée au moyen d’un indice de « détresse économique personnelle ») et tentatives de suicide.Il ressort de cette enquête téléphonique menée auprès d’un échantillon de 2 256 personnes que le nombre de personnes ayant tenté de mettre fin à leurs jours dans le dernier mois avait augmenté de 36 %, passant de 24 (1,1 %) en 2009 à 34 (1,5 %) en 2011. Parmi elles, la proportion de personnes avec un indice de « détresse économique personnelle » fort était significativement plus élevée que celles ayant un score faible.En juillet, The Lancet avait publié une autre étude portant sur l’évolution du taux de suicide à travers tous les pays de l’Union européenne depuis le début de la crise (voir le graphique ci-dessus). L’enquête montre une augmentation de 1 % pour les nouveaux membres de l’UE, et de 7 % pour les anciens membres en 2008. Pour ces deux catégories de pays, la hausse s’est accélérée en 2009. Ce sont dans les pays affrontant, sur cette période, le contexte économique le plus difficile que le nombre de suicides a crû le plus vite : + 17 % en Grèce, et + 13 % en Irlande.Pic de suicides trois ans après la criseCette semaine, à l’occasion d’une Journée nationale de l’écoute organisée à Paris par SOS amitié, plusieurs experts ont dit redouter un « pic de suicides ». L’ex-médecin urgentiste Philippe Rodet, aujourd’hui reconverti dans le conseil aux entreprises, a fait part de son inquiétude : « On va avoir une intersection entre deux phénomènes pour la première fois à ma connaissance dans notre Histoire : deux crises qui vont se superposer. »Selon ce spécialiste du stress, une crise entraîne « une véritable souffrance », dont l’expression « est maximale trois ans après », ce qui a notamment été observé après la crise de 1929, avec des « pics de suicide en 1932″. « En 2011, trois ans après 2008, on traverse une phase très difficile et il y a de nouveau une crise qui apparaît, et j’ai très peur de l’intersection de ces deux phénomènes », a-t-il averti.Vers des homicides en entreprise ?Jean-Claude Delgènes, directeur du cabinet Technologia qui a notamment travaillé sur la vague de suicides à France Télécom, a relevé que le travail était « de plus en plus maltraitant, de plus en plus subi ». Or, souligne l’expert, certaines entreprises jugent que la lutte contre les risques psychosociaux (stress, violences, suicides…) sont moins une priorité en temps de crise.M. Delgènes dit observer l’apparition de « suicides quasiment militants », en référence aux cas récents d’immolation, et prévient en outre qu’ »on va vers des homicides en entreprise ». « Nous avons, dans notre cabinet, désarmé des gens en entreprise », assure-t-il.
Mais, relève M. Delgènes, « il n’existe pas de vrais outils statistiques pour travailler sur ces questions ». Dans cette optique, il a lancé un appel signé par de nombreuses personnalités (professionnels de santé, intellectuels, sydicalistes, etc.) pour créer un observatoire des suicides.
10 Novembre
Le verdict de la Commission européenne est sans appel :
«La relance de l’économie européenne est interrompue.»
«La chute brutale de la confiance freine l’investissement et la consommation, tandis que le ralentissement de la croissance mondiale limite les exportations et que l’assainissement budgétaire à opérer d’urgence pèse sur la demande intérieure». Blablabla….
Pour qui sait lire, pour qui ne s’arrête pas aux précautions langagières diplomatico-subtilico- empapaoutouesques cela signifie que nous entrons en récession.
Par la grâce de qui ?
Du FMI et de la Commission Européenne…
Que préconise la Commission? Doubler.. tripler… quadrupler la rigueur, surtout maintenir le cap, comme l’ont fait « malheureusement insuffisamment » Papandréou, Berlusconi, Sarkozy…
Les fous se sont bien emparés de la direction de l’asile…