L’EAU, LA VIE

 30 Septembre

On peut voir sur la toile des dizaines de films de qualité sur la prioritaire et vitale question de l’eau, source de toute vie.

Les guerres de l’eau font sur tous les continents de monstrueux ravages écologiques et un nombre incalculable de morts.

Savez vous que les grands barrages ont pour conséquence de criminels déplacements de populations. La fourchettes de 40 à 80 millions de personnes est généralement admise pour les trentes dernières années.

La quasi totalité de ces populations sont aujourd’hui des déracinés, a-culturés. Elles formeront les réfugiés climatiques de demain.

Savez vous qu’un grand barrage engendre plus de gaz à effet de serre qu’une centrale à charbon?

S’il n’y avait qu’un seul film à retenir : “Pour l’amour de l’eau”, le film de qui a été diffusé sur ARTE que vous devez regarder.

En quatre partie et doublé en français sur You tube ( liens en bas du billet)

Avant de regarder ce film, vous lirez ce bref article qui pointe quelques unes des erreurs criminelles des responsables de la Banque mondiale, des politiques comme des banques privées et des bétonneurs chinois et occidentaux de la plus grande série de barrages au monde, le barrage des Trois-Gorges en Chine

Copié/ collé http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/05/24/le-colossal-barrage-des-trois-gorges-inquiete-la-chine/

L'EAU, LA VIE barrage

Jusqu’alors, le gouvernement chinois ne tarissait pas d’éloges à son propos : le gigantesque barrage des Trois-Gorges, sur le fleuve Yangtse, au centre de la Chine, était vanté pour son poids dans la production hydroélectrique du pays, permettant de soutenir la forte croissance industrielle, autant que pour sa régulation des crues menaçant le delta du fleuve chaque été. Compte tenu du prestige politique en jeu et surtout de son coût (16 milliards d’euros) le gouvernement étouffait depuis des années les critiques du projet. Mais dans un récent communiqué, les autorités chinoises ont pour la première fois reconnu que le plus grand barrage du monde a causé de nombreux et sérieux problèmes environnementaux, sociaux et économiques.

Premier chef d’accusation : les catastrophes naturelles. L’accumulation d’une trop grande quantité d’eau dans le réservoir, long de 660 km et d’une capacité de 39 milliards de mètres cubes, augmente les risques de glissements de terrain et de tremblements de terre, selon des géologues. Dans son communiqué, le gouvernement chinois a reconnu que la création du réservoir a accru la fréquence des séismes, tout en niant, toutefois, un lien quelconque avec le puissant tremblement de terre qui a tué 87 000 personnes dans la région de Sichuan, dans le nord-est du pays, le 12 mai 2008.

Les dommages irréversibles occasionnés sur l’écosystème constituent également un sujet majeur de préoccupation. Des espèces, comme le dauphin de la rivière Yangtse, ont été déclarées officiellement éteintes en raison de la pollution et des algues, qui s’accumulent du fait du barrage, au lieu d’être drainées par le fleuve. Côté social, l’édifice a entraîné le déplacement de pas moins de 1,4 million de personnes, situées trop près des Trois-Gorges, et la destruction d’un millier de villes et villages.

Enfin, la baisse du niveau des eaux en aval du barrage, dont dépendent des populations entières pour l’agriculture, est particulièrement pointée du doigt, alors qu’une sécheresse sans précédent touche le pays. Près de 1 400 réservoirs dans la province du Hubei ont ainsi été asséchés, affectant l’approvisionnement en eau potable de plus de 300 000 personnes. Nombre de paysans accusent de manière ouverte les Trois-Gorges d’avoir aggravé le phénomène climatique et détournent depuis quelques mois l’eau du barrage.

Cette semaine, le gouvernement a promis d’établir des systèmes d’alerte aux catastrophes, de renforcer les rives, d’améliorer la protection de l’environnement et ainsi que les aides pour les personnes déplacées. La compagnie responsable du barrage a par ailleurs ouvert les vannes pour aider à combattre la sécheresse.

Cette déclaration survient au moment où Pékin doit dévoiler les détails du 12e plan quinquennal. Selon le Guardian, ce calendrier pourrait signifier une inflexion de tels projets  hydroélectriques en Chine. Peter Bosshard, le directeur des stratégies de l’ONG californienne Rivières internationales, assure alors : « Bien que de puissantes factions au sein du gouvernement font pression pour l’expansion rapide de projets hydroélectriques, d’autres mettent en garde contre les coûts sociaux et environnementaux des grands barrages et des risques géologiques de la construction de tels projets dans les régions sismiquement actives. Par ses déclarations, le premier ministre Wen Jiabao pourrait  donner un coup de semonce au lobby de l’électricité hydroélectrique du pays. »

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Le Film : Pour l’amour de l’eau

Synopsis

Partout, la raréfaction de l’or bleu aiguise les appétits des multinationales dont les sociétés Vivendi et Suez pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif. Un constat implacable fruit d’une enquête planétaire de trois ans.
L’eau représente désormais la 3ème industrie mondiale après le pétrole et l’électricité mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire à court terme la 1ère ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout y compris aux États-Unis l’accès à l’eau potable est devenu problématique et 30 mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier. Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux encouragée par la Banque mondiale au profit notamment de deux multinationales françaises et d’une britannique, Thames Water les 3 plus offensives en la matière exclut un nombre croissant d’habitants incapables de payer des factures

LIENS

http://www.dailymotion.com/video/xcjj61_pour-l-amour-de-l-eau-1-4_news

http://www.dailymotion.com/video/xcjjz3_pour-l-amour-de-l-eau-2-4_news

http://www.dailymotion.com/video/xcjkpk_pour-l-amour-de-l-eau-3-4_news#rel-page-1

http://www.dailymotion.com/video/xcjlnr_pour-l-amour-de-l-eau-4-4_news

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Qualité de l’eau du Grand Lyon – 37 pesticides dans le Rhône
Source : http://leau.wordpress.com/2009/08/22/qualite-de-leau-du-grand-lyon-37-pesticides-dans-le-rhone/
Plus d’un million d’habitants du département du Rhône boivent l’eau en provenance du champ captant de Crépieux-Charmy, alimenté principalement par l’eau du fleuve Rhône. L’eau distribuée est brute sans aucun traitement (à part l’ajout de chlore). En 2006, d’après les rapports du Grand Lyon, 93 % de l’eau du Grand Lyon provenait de Crépieux-Charmy, soit 1 100 000 habitants consommant une eau en provenance du fleuve Rhône.
La qualité de l’eau du Grand Lyon est donc dépendante de l’eau du Rhône. La station de mesure de la qualité la plus proche est située au pont de Jons. Voici la (longue) liste des pesticides détectés dans le Rhône par les analyses officielles du réseau européen RCS-RCO (Réseau de Contrôle de Surveillance et Réseau de Contrôle Opérationnel).
Sélections de quelques pesticides présent dans l’eau du robinet
Aminotriazole : nombreuses détections, max 0,59 µg/l le 04/03/2008, 6 fois la norme de l’eau potable
AMPA (produit de dégradation du glyphosate) : nombreuses détections, max 0,51 µg/l le 14/12/2004, 5 fois la norme de l’eau potable
Atrazine : 1,4 µg/l le 19/06/2001, 14 fois la norme de l’eau potable
Carbendazime : nombreuses détections, max 0,34 µg/l le 02/06/2005, 3 fois la norme de l’eau potable
Diclofop méthyl : 0,59 µg/l le 18/08/1999, 6 fois la norme de l’eau potable
Dans la station plus en amont (près de Lagnieu), d’autres pesticides ont été détectés :
Foséthyl aluminium : 1,1 µg/l le 19/06/2008, 11 fois la norme de l’eau potable
Hexazinone : 0,64 µg/l le 09/05/2006, 6 fois la norme de l’eau potable
Au total, 37 pesticides différents ont été détectés dans le Rhône par les analyses officielles en amont des captages du Grand Lyon.
 Sud Ouest 12 juillet 2011  Le privé perd la bataille de l’eau Le Conseil constitutionnel déboute les entreprises de l’eau. Le Conseil général pourra continuer à subventionner les syndicats intercommunaux qui passent en régie.Une fois n’est pas coutume, Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes, peut se féliciter d’une initiative prise par Nicolas Sarkozy. C’est grâce à une question prioritaire de constitutionnalité – une innovation juridique introduite dans la réforme constitutionnelle de 2008 – que l’élu socialiste a gagné l’un de ses plus beaux combats politiques, et sans doute le plus symbolique.Le 8 juillet, le Conseil constitutionnel a infligé un revers cinglant aux multinationales françaises de l’eau. Les Sages ont frappé d’inconstitutionnalité un article du Code général des collectivités locales, au motif qu’il « [portait] atteinte à la libre administration des collectivités territoriales ». Il interdisait à celles qui étaient compétentes en matière d’eau potable ou d’assainissement de moduler leurs aides en fonction du mode de gestion retenu, public ou privé. Bien plus cher que le publicCette disposition avait été introduite en 2006 par le biais d’un amendement déposé par un sénateur UMP du Cantal, lors du vote de la loi sur l’eau. « Je n’ai jamais vu une immixtion aussi grossière des intérêts privés dans le débat législatif », s’était alors indigné Henri Emmanuelli. Le but recherché, même s’il n’était pas clairement évoqué, visait à placer le Département des Landes hors la loi. De peur que l’exemple donné entre Adour et Leyre ne fasse tache d’huile dans d’autres régions.En règle générale, les majors de l’eau invoquent les différences de conditions d’exploitation pour dénier toute pertinence aux comparaisons de prix. Dans les Landes, celles-ci sont pourtant à l’origine du retour en force des régies. En 1995, le prix moyen du mètre cube facturé par le privé était supérieur de 70 % à celui distribué par le public.Fort de ce constat, le Conseil général a alors joué sur plusieurs tableaux. Il a encouragé les forages et introduit une discrimination dans les aides pour les travaux. Les collectivités en régie ont vu les leurs augmenter, alors qu’elles baissaient pour celles restées dans le giron du privé.Mais c’est surtout la création du Sydec, le Syndicat mixte départemental d’équipement des communes, qui a modifié la donne. Doté de moyens humains et techniques étoffés, il apporte une expertise comparable à celle des grandes entreprises. Soit il joue un rôle de conseil auprès des syndicats intercommunaux désireux de reprendre le contrôle de leurs tuyaux, soit il assume carrément la gestion des régies.Tête pensante du système, il concentre des compétences et un savoir-faire qui sécurisent des élus ruraux souvent effrayés par la difficulté de la tâche. Résultat : plus de la moitié des communes du département sont aujourd’hui en régie. Et le public n’en finit pas de gagner du terrain. Pour ne pas disparaître, le privé doit rabattre ses marges et s’aligner sur les tarifs du public.Bataille juridiquePendant quinze ans, la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau a multiplié les recours juridiques pour faire annuler les délibérations prises par le Conseil général des Landes. Parfois avec succès. En 2008, le tribunal administratif de Pau avait ainsi ordonné la suspension immédiate des aides, au nom de l’inégalité de traitement des consommateurs. Aujourd’hui, la décision du Conseil constitutionnel sonne le glas des espoirs des majors du mètre cube. Elles ne sont pas parvenues à tuer dans l’œuf l’exception landaise. Les vents ne sont plus très porteurs pour les étendards du CAC 40.Pendant des années, les élus locaux ont laissé Suez, Veolia et autres amasser des profits considérables. Ils prennent désormais le temps de faire expertiser les contrats. Même si le privé détient encore 70 % de la distribution d’eau de l’Hexagone, il recule un peu partout, victime de la défiance qu’il inspire souvent, mais aussi des coups de boutoir des associations de consommateurs et de la volonté des politiques de reprendre le contrôle d’un bien public appelé à devenir rare.Le jour même où le privé perdait la bataille des Landes devant le Conseil constitutionnel, la Communauté urbaine de Bordeaux signifiait son congé à la Lyonnaise des eaux, et votait le retour en gestion directe de l’eau à l’horizon 2018.Pour lire la décision du Conseil Constitutionnel du 8 juillet 2011 : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2011/2011-146-qpc/decision-n-2011-146-qpc-du-08-juillet-2011.98408.html

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  Eau – comment les Italiens ont dit non à sa marchandisation

Par Rédaction                                           http://www.bastamag.net/article1609.html

Référendum     _     Extraits

Le 13 juin, les Italiens ont voté massivement pour refuser, entre autres, une privatisation de la gestion de l’eau. Membre du Comité Référendaire pour l’Eau bien commun, Raphaël Pepe revient sur les mobilisations qui ont précédé ce référendum populaire.

Dans un pays où la démocratie est continuellement piétinée, un pays où les médias conditionnent la politique depuis plus de 20 ans, dans un pays où le processus de privatisation des biens communs ne connaissait aucun frein ; nous avons réussi à nous réapproprier nos droits en disant non à la marchandisation de l’eau et aux politiques néo-libérales et en disant oui à une démocratie participative et à la défense des biens communs.

Ce référendum populaire est né de l’initiative des Comités citoyens pour l’eau publique de toute l’Italie, qui depuis 2006 sont coordonnés par le Forum Italien des Mouvements pour l’Eau Publique. Déjà en 2007, ce réseau de comités avait recueilli plus de 400.000 signatures pour proposer une loi d’initiative populaire malheureusement jamais discutée au Parlement.

Fin 2009, le gouvernement Berlusconi approuvait le décret Ronchi qui obligeait les institutions locales à transformer toutes les sociétés qui géraient le Service de distribution de l’eau en S.P.A mixtes et à organiser des appels d’offre pour attribuer au moins 40% des actions à des entreprises privées dans chacune de ces sociétés.

Prenant acte de cette situation, nous avons décidé de proposer un référendum populaire pour l’abrogation des lois qui imposaient la privatisation et d’autres normes qui prévoyaient un minimum de 7% de profits dans les SPA pour la rémunération du capital investi (art.154 du décret environnemental fait par le gouvernement Prodi en 2006).

(…)

Jusqu’au référendum, l’information a été dérisoire. C’est dans les rues, dans les écoles, dans les universités, en participant à tout les événements publics, en organisant des conférences, des débats, des forums, des fêtes que nous avons fait cette campagne sans jamais attirer l’attention des grands médias qui pendant ce temps préféraient s’intéresser à toutes autres choses.

Nous n’avions aucun doute sur le résultat du vote, le plus dur n’était pas de convaincre les gens de voter OUI pour l’eau publique, mais de les informer qu’il y avait un référendum et de faire en sorte qu’ils aillent voter.

En Italie, nous votons le dimanche et le lundi jusque 15h ! La fête a commencé bien avant le dépouillement, parce que nous n’avions aucun doute sur le résultat final. À 15h, nous avons enfin su que 57 % des Italiens avaient voté ! Ce n’était pas arrivé à un référendum depuis 1995.

Nous avons écrit une belle page d’histoire. Le détail des votes n’était ensuite qu’une formalité, parce que nous le connaissions déjà, au plus profond de nous tous : 95% des votants se sont exprimés pour l’eau publique et contre les profits sur ce bien commun !

Le 13 juin, de nombreux partis ont cherché à s’attribuer une victoire qui est celle du peuple. On parle beaucoup de la défaite de Berlusconi, mais ce sont les politiques néo-libérales et les grandes multinationales qui ont été battues !

Une nouvelle ère commence dans ce pays.

 

 

AVIS A LA POPULATION DE FORCALQUIER

DU COLLECTIF DE RESISTANCE ET D’INITIATIVE POPULAIRE (CRIP)

L’EAU, BIEN COMMUN PARTOUT ET NOTAMMENT A FORCALQUIER

pdf communiqueeaujuin2011.pdf

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Lire l’article http://cric04.unblog.fr/2011/06/30/barrage-de-monte-bello-foret-amazonienne/
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Voir le post du 8 Juin Brésil – l’extermination des indiens continue
(catégories Ecologie et Résistance)
ou cliquer sur le lien Brésil – L’extermination des indiens continue
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En Patagonie, les Chiliens se révoltent pour défendre leur eau

La Patagonie n’est pas à vendre !

Non à HidroAysén ! »

C’est avec ces cris et des banderoles plein les rues que des dizaines de milliers de manifestants défilent depuis plus d’une semaine dans les grandes villes du Sud du Chili, et principalement en Patagonie, où les carabiniers les ont violemment réprimés. Ils protestent contre HidroAysén, un projet de construction de cinq méga-barrages hydro-électriques.

http://www.rue89.com/alma-latina/2011/05/19/en-patagonie-les-chiliens-se-revoltent-pour-defendre-leur-eau-203967

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« Joli marché que celui de l’eau, ressource assez vitale et assez rare pour assurer des revenus confortables tant qu’il y aura des humains, donc des clients. Gérard Mestrallet, PDG de SUEZ Lyonnaise des eaux l’exprime à sa façon : » L’eau est un produit efficace. C’est un produit qui devrait normalement être gratuit et c’est notre métier que de la vendre. Mais c’est un produit absolument nécessaire à la vie ». Vivendi, anatomie d’une pieuvre, article de Jean Philippe Joseph paru dans Le procès de la mondialisation Fayard, 2001

La bataille de l’eau est engagée sur Forcalquier

Le Collectif de Résistance et d’initiative Populaire de Forcalquier  – le CRI – Pop, prépare un dossier, tout comme le Collectif de Résistance et d’intervention Citoyen - le CRIC – de Manosque.

En attendant, lisez le Ravi. Avant goût ici en PDF

pdf enquteeauravi.pdf

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